Le confinement apporte son lot de sexisme. La presse ne fait pas exception. La semaine dernière, nous avons pu à nouveau constater l’invisibilisation du travail des photographes qui ne seraient pas des hommes lorsqu’il s’agit de mettre en avant la créativité durant la pandémie. Un constat relevé par le collectif La Part des Femmes, qui réunit des professionnelles de la photographie en France :
La Presse, Québec : 11 photographes, 11 hommes
M Le Monde, France : 16 photographes, 16 hommes
Télérama, France : 6 photographes, 5 hommes, 1 femme
Ce n’est pourtant pas si compliqué de proposer d’autres visions. C’est ce que souhaite faire La Bâtarde en vous invitant à citer en commentaire une photographe qui travaille sur le confinement, parce qu’elle en a fait son thème, ou parce qu’elle innove dans son métier du fait de la pandémie.
Eve de Saint-Ramon
Confinée, Eve de Saint-Ramon a développé une collaboration avec ses modèles afin de les photographier chez elleux. Un travail à suivre sur sa page Facebook ou sur Instagram.
Constance Decorde
Confinée, Constance Decorde a choisi de créer une série « superficielle et personnelle » en réinterprétant chaque jour une action du confinement, en prenant pour modèle son fils. Un travail à suivre sur son Instagram.
Léonor Lumineau
Confinée, Léonor Lumineau propose des extraits de son journal de confinement : « Vu que le quotidien enfermé est quand même assez ennuyeux, je me suis dit que j’allais essayer de profiter de la période pour travailler mon imagination, qui a tendance à s’encrasser avec les soucis de la vie d’adulte. Dans mon appartement parisien de 45m2, j’ai donc réinventé mes petits mondes du quotidien, pour garder le fil. Une semaine presque comme une autre quoi… Une série réalisée avec l’aide précieuse de Thomas Géhant. » Un travail à suivre sur son Instagram.
Teresa Suárez
Confinée, Teresa Suárez produit un projet documentaire depuis le début du confinement : « N’ayant pas une carte de presse pour me permettre de couvrir les effets du Covid19 dans les rues de Paris, je me suis plongée dans une écriture différente, toujours documentaire, essayant de raconter les effets du confinement dans mon intimité. »
« Desde el inicio de la cuarentena, llevo a cabo un proyecto un poco diferente de lo que hago normalmente. Al no tener una tarjeta de prensa que me permita cubrir los efectos del Covid19 en las calles de París, he decidido utilizar una escritura diferente, siempre documental, para contar los efectos del encierro en mi intimidad. » Un travail à suivre sur son Instagram.
Florence Levillain
Confinée, Florence Levillain prend une photo par jour de son vasistas pendant le confinement. Un travail à suivre sur son Instagram.
Miss Martha King
Confinée, Miss Martha King reproduit des célèbres peintures et se prend en photo. Un travail à suivre sur son Instagram.
Eugénie Baccot
Confinée, Eugénie Baccot constitue avec le photographe Cyril Abad un Coronascope dans les rues de Paris. Un travail à suivre sur Instagram.
Bénédicte Desrus
Confinée, Bénédicte Desrus réalise une série documentaire sur un enfant (son fils) qui grandit en quarantaine. Un travail à suivre sur Instagram.
Adeline Rapon
Confinée, Adeline Rapon propose une série spécial confinement où elle recrée des portraits d’Antillaises de la fin du XIXe. Un travail à suivre sur Instagram.
Melanie Wenger
Confinée, Melanie Wenger documente la pandémie depuis l’Italie. Un travail à suivre sur Instagram.